Le Gripen fait partie du paquet global de l'armée

Berne, 11.02.2014 - Les Forces aériennes suisses sont chargées par le Conseil fédéral de protéger et de défendre notre espace aérien. Une partie des avions de combat dont elle dispose pour ce faire sont obsolètes. Les 54 F-5 Tiger volent depuis plus de 30 ans et doivent être retirés du service au plus vite. Le Conseil fédéral et le Parlement ont par conséquent décidé de remplacer ces 54 F-5 Tiger par 22 avions de combat du type Gripen E. Les Forces aériennes étant le seul instrument à même d’assurer la sécurité dans les airs, le Conseil fédéral et le Parlement recommandent d’accepter la loi sur le fonds Gripen.

La Suisse est un des pays les plus prospères et les plus sûrs du monde. Sécurité et prospérité sont des valeurs qui dépendent étroitement l'une de l'autre et qui sont dès lors indissociables. Garantir la sécurité de la Suisse est la tâche de l'armée, qui crée ainsi les conditions nous permettant de vivre dans un pays indépendant et prospère. Etat libre de toute alliance militaire, la Suisse doit assurer sa sécurité par ses propres moyens. On attend par ailleurs de la Suisse qu'elle contribue solidairement à la sécurité en Europe. Pour cette raison, le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de remplacer la flotte de F-5 Tiger, vieille de plus de 30 ans, par de nouveaux avions de combat.

L'Armée suisse est un système global qui doit aussi comprendre des Forces aériennes solides. Alors que la sécurité au sol est assurée par différents acteurs, les Forces aériennes représentent le seul moyen de garantir la sécurité dans les airs. Elles protègent l'espace aérien en assurant quotidiennement la police aérienne et en accomplissant des tâches de surveillance et de défense aérienne. Les Forces aériennes sont de ce fait indispensables et doivent être équipées convenablement. A côté des senseurs, des hélicoptères, des drones et de la défense sol-air, il faut impérativement disposer d'un nombre suffisant d'avions de combat modernes.

L'achat du Gripen est un investissement pour la sécurité jusqu'en 2050. Afin de maintenir le fonctionnement de l'armée dans un futur proche, il est absolument indispensable de remplacer les F-5 Tiger surannés dans les plus brefs délais. A partir de la mi-2016, sans l'acquisition du Gripen, la Suisse n'aurait plus que 32 avions de combat, et la sécurité ne pourrait plus être suffisamment assurée dans des situations extraordinaires. Il ne serait plus non plus possible de garantir la surveillance de l'espace aérien 24h sur 24 et 365 jours par an. Enfin, la Patrouille Suisse ne pourra être maintenue qu'avec l'achat du Gripen.

Le Gripen E constitue le bon choix pour la Suisse. Radar et armement des plus modernes, moyens d'exploration et de communication sophistiqués, équipement électronique de dernière génération, système complet d'autodéfense sont quelques-uns des atouts de cet avion, qui ne répond pas seulement aux exigences militaires mais représente aussi la solution la plus avantageuse en termes d'acquisition et d'entretien. L'achat des 22 Gripen E se traduit par des coûts d'à peine 300 millions de francs par année entre 2014 et 2024. Ce montant, qui correspond à environ un demi-pourcent des dépenses de la Confédération, sera financé dans les limites du budget ordinaire de l'armée. L'acquisition de 22 Gripen E est donc une solution réaliste.

En outre, l'achat du Gripen aura un double impact des plus positif pour l'économie suisse. D'abord, de par les affaires compensatoires qu'il génère : se montant à 2,5 milliards de francs, elles permettront de garantir des emplois correspondant à 10 000 personnes/jours. Ensuite parce que les investissements consentis toucheront un secteur économique particulièrement intéressant du point de vue technologique.

Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral et le Parlement recommandent d'accepter la loi sur le fonds Gripen et de veiller ainsi à ce que la maison Suisse puisse continuer de disposer d'une toiture imperméable grâce à des avions performants.


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