Le système bancaire parallèle en Suisse: une étude de cas complète le rapport 2014 du CSF

Berne, 30.10.2014 - Les banques parallèles actives sur le marché des crédits, telles que les hedge funds, d’autres types de fonds et les sociétés de leasing jouent, en Suisse, un rôle nettement plus modeste que ne l’indiquent les études générales internationales publiées jusqu’ici sur le sujet. Telle est la conclusion d’une nouvelle étude de cas concrets portant sur la Suisse, publiée dans le cadre du rapport annuel du Conseil de stabilité financière (CSF) consacré au système bancaire parallèle.

Ce rapport annuel, qui paraît pour la quatrième fois, évalue le système bancaire parallèle de 25 pays au moyen d'une méthode générale, et met les résultats obtenus en relation avec le PIB du pays concerné afin de permettre une comparaison des données. A l'instar des études publiées les années précédentes à ce sujet, cette analyse montre que le système bancaire parallèle actif en Suisse est de taille importante en comparaison internationale. Dans l'étude de cas concernant la Suisse, les chiffres publiés par le CSF sont complétés par des données supplémentaires et permettent d'obtenir des résultats plus précis. D'après les conclusions de l'étude, les banques parallèles actives en Suisse et soumises aux mêmes risques que les banques jouent un rôle nettement moindre que ne laissaient supposer la méthode de mesure appliquée par le CSF. Tandis que l'étude générale du CSF estime la valeur des actifs du système bancaire parallèle de Suisse à 1500 milliards de francs, chiffre qui correspond à quelque 250 % du PIB, l'étude de cas parvient à la conclusion que cette valeur est inférieure à 500 milliards, soit à environ 80 % du PIB.

Il sera toutefois important de continuer, à l'avenir, à examiner attentivement l'évolution du système bancaire parallèle et des risques susceptibles de menacer la stabilité du système financier. Il convient également de suivre l'évolution en matière de réglementations internationales, à laquelle la Suisse contribue.

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