Définition de mesures pour les cleantech lors de la Conférence sur l’innovation

Berne, 05.11.2009 - Dans le monde entier, les cleantech constituent un marché de croissance auquel le pôle scientifique et économique suisse peut davantage participer. Des mesures visant à mieux positionner les entreprises suisses dans ce domaine ont été approuvées aujourd’hui à Bâle dans le cadre de la Conférence sur l’innovation réunie par la conseillère fédérale Doris Leuthard. Une de ces mesures est l’élaboration d’un «Masterplan cleantech en Suisse» afin de favoriser la transparence dans ce domaine. Ce Masterplan reposera sur une étude présentée aujourd’hui sur la situation des entreprises cleantech en Suisse.

Les cleantech - c'est-à-dire les technologies, les industries et les services qui contribuent à la protection et à la conservation des ressources naturelles - fait partie des marchés de croissance les plus attractifs. En tant que leader au niveau international pour les produits et services hautement spécialisés, le pôle d'innovation suisse a de grandes chances de prendre part au développement et à l'expansion des segments économiques et scientifiques liés aux cleantech. Afin d'encourager efficacement la participation de la Suisse à ce marché de croissance, la Conférence sur l'innovation propose de mettre en place les quatre mesures suivantes en 2010 : unir les forces, former la main-d'œuvre, mettre en place des partenariats, faciliter l'accès aux marchés de l'exportation pour les entreprises.

Premièrement, il s'agira de réunir un certain nombre d'informations dans un «Masterplan cleantech en Suisse» pour déterminer qui fait quoi et où, quelles sont les lacunes à combler et s'il existe un potentiel de partenariat. Cet ouvrage de référence sera disponible fin 2010. Deuxièmement, il faut adapter la formation et la formation continue de ceux qui mettent en œuvre les innovations dans le domaine des cleantech. Dans ce cadre, il conviendra de déterminer à quel niveau une main-d'œuvre qualifiée dans les cleantech est nécessaire et quelles filières de formation existantes doivent être complétées. Troisièmement, les PME actives dans les cleantech auront la possibilité de demander un chèque d'innovation auprès de l'agence pour la promotion de l'innovation CTI. Celui-ci leur permettra de bénéficier de prestations en Recherche et Développement (R&D) à hauteur de 7500 francs auprès de hautes écoles ou d'institutions publiques de recherche. Enfin, la quatrième mesure sera la mise en place par l'OSEC d'une plateforme d'exportation qui facilitera l'accès des jeunes entreprises cleantech aux marchés d'exportation.

La Suisse peut contribuer dans une large mesure à la gestion durable de l'environnement grâce à son paysage industriel et de recherche bien structuré et doté de réseaux denses. Ce constat est confirmé par une étude de base empirique, la première dans ce domaine, concernant la situation des entreprises cleantech suisses, étude commandée par l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) en vue de la Conférence sur l'innovation. Le plan de mesures adopté lors de la Conférence concrétise les recommandations de cette étude.


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