Pratiquer l’aéromodélisme en toute sécurité

Berne, 26.07.2013 - De nos jours, l’aéromodélisme est un loisir qui ne réclame pas nécessairement un grand investissement ni en temps ni en argent. Et de fait, de plus en plus d’amateurs font voler des aéromodèles ou des drones sans posséder de con-naissances particulières. Ce qui n’empêche pas qu’il faille respecter scrupuleusement règles.

L'aéromodélisme est un hobby fascinant, qui attire jeunes et moins jeunes. La Fédération suisse d'aéromodélisme (FSAM) compte près de 8000 aéromodélistes actifs au sein de quelque 160 clubs. De nombreuses personnes exercent cependant leur passe-temps sans appartenir à la fédération. On trouve de plus en plus dans le commerce des mini-drones télécommandés qui peuvent être maniés ans qu'il soit nécessaire de posséder des connaissances aéronautiques. Les acquéreurs ne sont bien souvent pas au fait des dispositions légales applicables en la matière.

L'OFAC a eu connaissance récemment de cas où des modèles réduits ont évité de justesse une collision avec des avions transportant des passagers. On a également signalé à l'office des cas de drones téléguidés à l'aide d'une caméra hors du champ de vision du pilote. Ces modèles peuvent surtout représenter un danger pour les hélicoptères évoluant à basse altitude pendant des opérations de travail aérien.

En Suisse, l'aéromodélisme est soumis à un petit nombre de prescriptions qui n'en sont pas moins très claires. Ainsi, une autorisation de l'OFAC est requise dès l'instant où un modèle excède un poids de 30 kg. Lors des vols, les aéromodèles et les drones doivent toujours se situer dans le champ de vision de la personne qui les télécommande ; le guidage par caméra ou GPS interposés n'est admis que sur autorisation de l'OFAC. Une autorisation spéciale est également nécessaire pour faire voler des modèles à moins de cinq kilomètres d'un aérodrome civil ou militaire. Il est interdit de faire voler les modèles à plus de 150 m de hauteur à l'intérieur des zones de contrôle des grands aérodromes. Enfin, chaque aéromodéliste est tenu de conclure une assurance responsabilité civile en bonne et due forme.

L'OFAC n'entend pas accabler inutilement l'aéromodélisme de nouvelles règles. Il tient cependant à souligner que l'inobservation des règles énoncées ci-dessus peut causer non seulement des dommages aux biens et aux personnes mais aussi des problèmes avec les assurances. Afin de pratiquer ce loisir en toute connaissance de cause, il est recommandé à tous les aéromodélistes d'adhérer à la FSAM. Tout aéromodéliste doit en outre avoir conscience qu'il est de sa responsabilité d'assurer la sécurité des vols. L'OFAC entend intensifier ses efforts d'information dans ce domaine avec la collaboration de la FSAM.


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