Après concertation avec le service vétérinaire cantonal de Zurich, l’OSAV lève les zones de protection et de surveillance qui avaient été délimitées autour de l’exploitation touchée à Niederglatt, avec un rayon, respectivement, de trois et dix kilomètres. Le confinement obligatoire des volailles dans la zone de protection est abrogé, si bien que leur transport est de nouveau possible sans restrictions à partir du 15 février. Les marchés et les expositions de volailles sont eux aussi de nouveau autorisés.

Les résultats d’analyse des échantillons prélevés dans les zones de protection ou de surveillance montrent que la maladie de Newcastle, hautement contagieuse, ne s’est pas propagée. Il n’est donc plus nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les exploitations situées dans ces zones. Le troupeau infecté a été entièrement éliminé. Il faudra encore attendre un certain temps avant d’en installer un nouveau dans l’exploitation.

Éviter tout contact avec les pigeons des villes et autres oiseaux sauvages

Les analyses effectuées par les laboratoires compétents ont en outre permis de conclure que, dans le cas présent, la maladie avait été introduite par des pigeons des villes. Pour protéger un troupeau de volailles contre le virus, il est donc important d’éviter autant que possible tout contact avec des oiseaux sauvages comme les pigeons des villes. Il faudrait empêcher les oiseaux sauvages d’avoir accès à la nourriture des volailles ou à celle d’autres animaux de l’exploitation. Les fientes d’oiseaux peuvent transmettre aussi d’autres maladies comme les salmonelles. En règle générale, il faudrait empêcher tout contact entre les animaux domestiques et sauvages afin de prévenir la transmission d’agents pathogènes.

Levée des mesures contre la maladie de Newcastle chez les volailles