L’ISDC, qui a son siège à Lausanne, aura une nouvelle directrice à partir du 1er août prochain : Nadjma Yassari succèdera à Christina Schmid, qui a quitté la direction de l’institut à la fin de novembre 2023, lorsqu’elle a atteint l’âge ordinaire de la retraite.

Comme le prévoit la loi fédérale sur l’Institut suisse de droit comparé, la conclusion, la modification et la résiliation du contrat de travail du directeur sont, depuis 2020, du ressort du Conseil de l’institut. Les décisions relatives à la nomination d’un nouveau directeur ou à la résiliation des rapports de travail de la personne en poste sont soumises à l’approbation du Conseil fédéral.

Solide parcours juridique

Nadjma Yassari, née en 1971, est professeure de droit comparé, de droit international privé et de droit islamique et travaille actuellement comme chercheuse à l’Institut Max-Planck de droit public et international comparé à Hambourg.
Ses domaines de recherche englobent le droit international privé, en particulier le droit international de la famille, ainsi que le droit national privé et le droit de la famille dans les pays islamiques, plus spécifiquement au Proche-Orient et au Moyen-Orient, en Iran et en Afghanistan. Une solide expérience de la conduite complète en outre son profil. Madame Yassari est citoyenne autrichienne et iranienne.

L’ISDC est un établissement autonome de la Confédération, rattaché au Département fédéral de justice et police. Ses missions principales sont de rendre le droit étranger et le droit international accessibles et de mener une activité de recherche scientifique en droit comparé. Une bibliothèque riche d’un vaste fonds documentaire seconde les équipes et le public dans ces questions.

Le Conseil fédéral approuve la nomination d’une nouvelle directrice pour l’Institut suisse de droit comparé