L’objectif est de tirer un bilan de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey de 2002 sur le financement du développement. La Conférence de Doha thématisera aussi les nouveaux défis apparus dans le domaine du financement du développement. La réunion de Doha sera également l’occasion de divers événements impliquant les organisations non gouvernementales et le secteur privé. 

En 2002 au Mexique, la communauté internationale avait adopté le Consensus de Monterrey, qui formalisait pour la première fois la notion de partenariat global entre pays industrialisés et pays en développement, ainsi que le principe de redevabilité mutuelle entre ces pays. Dans ce cadre, la communauté internationale avait formulé des recommandations concernant six thèmes: mobilisation des ressources domestiques, mobilisation des investissements étrangers directs, commerce international comme moteur du développement, aide publique au développement, dette internationale, questions systémiques relatives à l’architecture financière internationale. 

Le bilan de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey alimente le projet de document qui devrait être adopté par la communauté internationale à Doha. Ce document final devrait réaffirmer le Consensus de 2002, préciser les engagements fixés à Monterrey et identifier les actions à entreprendre face aux défis récents apparus dans le domaine de la coopération au développement.  

L’impact de la crise financière sur les pays en développement et sur les pays développés marquera la Conférence de Doha. Les conséquences financières pour les pays en développement sont encore incertaines, mais il est probable que ces pays, en particulier les plus pauvres, seront affectés de manière substantielle. Dans ce contexte, il sera question de l’importance de maintenir, voire d’augmenter l’aide internationale publique au développement malgré la crise financière actuelle. La Conférence devrait conduire à un élargissement du Consensus de Monterrey, en particulier en ce qui concerne la clarification de certains concepts comme celui de la qualité et de l’efficacité de l’aide publique au développement. Le principe de la bonne gestion des affaires publiques devrait aussi pouvoir être ancré plus solidement dans le document final de Doha qu’il ne l’était à Monterrey. 

Renseignements : Raphaël Saborit, porte-parole DFAE, +41 79 335 76 14 / Olivier Chave, DDC, Division des institutions globales +41 79 820 03 19

La Suisse à la Conférence de Doha sur le financement du développement