La secrétaire d’Etat Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch a ouvert la 71e Réunion plénière du Comité consultatif international du coton (International Cotton Advisory Council, ICAC). Dans son discours, la directrice du SECO a souligné que la durabilité dans la chaîne d’approvisionnement apportait non seulement une valeur ajoutée éthique, mais pouvait également être porteuse d’idées commerciales lucratives. Elle a cité le très bon exemple de la Suisse, où les textiles en coton produits de manière durable ont conquis le marché.

Jusqu’au 12 octobre, plus de 500 représentants des gouvernements, de la production, du commerce, des organisations internationales et des organisations d’utilité publique débattent, au centre de congrès Kursaal, à Interlaken, sur la manière de rendre la chaîne de valeur du coton plus durable.

En s’appuyant sur le critère de durabilité, les participants examinent toute la chaîne de valeur du coton et partagent leurs expériences tirées de différentes initiatives liées à la durabilité dans le secteur du coton. Une excursion sur le thème de l’industrie textile suisse complète la réunion. L’objectif est de faire de la durabilité la principale source de valeur de l’industrie du coton.

La Suisse est non seulement une plaque tournante dans le commerce international du coton, mais elle tient aussi un rôle important de leader dans les questions ayant trait à la durabilité et aux droits de l’homme, en contribuant à des initiatives et à des projets dans les pays producteurs de coton. Dans le cadre de la coopération et du développement économiques, le SECO soutient par exemple l’approfondissement et la professionnalisation des capacités de négociation de quatre pays producteurs de coton (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad) qui forment le « Cotton Four ». Ainsi, les pays exportateurs de coton sont plus à même de représenter leurs intérêts dans le cadre du Cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Par ailleurs, le SECO finance des projets au Kirghizistan et en Afrique occidentale dans le but d’organiser de façon plus durable des chaînes de création de valeur locales, c’est-à-dire de les rendre conformes aux critères qualitatifs, environnementaux et sociaux de la culture biologique et du commerce équitable. Enfin, il soutient plusieurs initiatives internationales et des approches innovantes multipartites comme la Better Cotton Initiative (BCI).

Le Comité consultatif international du coton (ICAC, www.icac.org) a été fondé en 1939 et compte parmi les plus anciens organismes internationaux dans le domaine des matières premières. Il réunit 41 pays qui produisent, utilisent et commercialisent le coton, et soutient leur gouvernement dans la promotion de l’économie mondiale du coton. Il fait connaître cette filière, promeut la coopération internationale, recueille des données statistiques et fournit des informations techniques ainsi que des prévisions concernant les marchés du coton et du textile. En outre, l’ICAC sert de forum de discussion pour les questions d’importance internationale relatives au coton.

Réunion annuelle de l’industrie du coton placée sous le signe de la durabilité