L’indice du climat de consommation est passé à 8 points en juillet 2021, bien au-dessus de sa moyenne à long terme (−5 points). Il n’avait plus atteint un niveau aussi élevé depuis juillet 2010.

Cette forte embellie est en grande partie due à l’amélioration des attentes concernant l’évolution générale de l’économie : le sous-indice correspondant (48 points) a atteint sa valeur la plus élevée depuis que l’on a commencé à mesurer le climat de consommation, en 1972. Les ménages se sont aussi montrés plus optimistes en ce qui concerne l’évolution attendue du chômage. L’indice correspondant (29 points) est tombé légèrement en dessous du niveau d’avant la crise. L’évolution positive de la conjoncture devrait profiter aux ménages également : pour la première fois depuis plus de 6 ans, le sous-indice relatif à la situation financière attendue (3 points) passe au-dessus de sa moyenne à long terme.

L’évaluation de la situation actuelle, par contre, ne s’est guère améliorée. Malgré une embellie notable, l’indice portant sur la sécurité de l’emploi reste nettement inférieur à sa moyenne pluriannuelle, de même que l’évaluation de la situation financière au cours des derniers mois.

Dans le même temps, l’évolution des prix pèse sur le budget des ménages. Dans le sillage des taux d’inflation qui augmentent, l’évolution passée et future des prix est jugée nettement plus élevée. En conséquence, la propension à consommer reste mesurée. Les ménages ont jugé que le moment était à peine plus favorable qu’il y a trois mois pour effectuer de gros achats.

Le climat de consommation dépasse largement le niveau d’avant la crise